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Hausse du chômage en 2013 et 2014 selon l'Unédic

Publié : Le 23 mai 2013, par Romain Catheline
Les Echos, l'Unédic, Le Figaro,
Cette nouvelle ne vient pas rassurer les Français et va à contrario des promesses de l'Etat dans le regain de croissance attendu pour le second semestre et surtout le rééquilibre des finances publiques.

L'unédic est l'organisme qui gère paritairement l'assurance chômage en France. Son rôle et ses missions s'articulent autour de la prescription des règles d'indemnisation du chômage décidées par les partenaires sociaux. Cet organisme contrôle également la mise en œuvre des mesures et assure les prévisions nécessaires pour alimenter la réflexion commune et ainsi continuer de faire évoluer le système de l'assurance chômage en France.
L'Unédic est, ainsi, bien placée pour fixer la tendance des prochains mois car l'une de ses missions principales missions est d'en assurer le financement.

C'est ce jeudi que les nouvelles prévisions sont tombées mettant en évidence l'impossibilité pour le gouvernement de tenir sa promesse sur le rétablissement de l'emploi dans notre pays. En effet, l'année 2013 devra être moins catastrophique que 2012 et même marquer une inflexion sur le second semestre. L'Unédic attribue ce phénomène aux contrats aidés ainsi qu'au départ en retraite à 60 ans, conformément à la notion de pénibilité dans le travail. Cependant, l'organisme annonce un retour forcé à l'accroissement du nombre de bénéficiaires pour 2014. Les mesurettes prises ne pourront pas freiner la destruction d'emplois évaluée à 128.700 postes l'an prochain.
En définitive, le nombre de chômeurs avoisinerait les 3,5 millions en 2014.

Un déficit record

Dans le cadre de sa mission de financement, l'Unédic vient préciser le potentiel déficit de 5,5 milliard d'euros pour 2014, ce qui porterait la dette de l'organisme à 24,1 milliard d'euros. Même si son président assure le contrôle des finances d'ici fin 2013, il est à prévoir rapidement un remaniement des règles pour le versement des prestations.
Cette situation devrait encore alimenter les négociations, s'annonçant d'ores et déjà houleuses, entre les représentations syndicales et le patronat.

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