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Le rendement réel de l'assurance-vie a progressé en 2014

Publié : Le 5 mars 2015, par Christophe de Petiville
Image - © pixabay.com
Si les taux de rémunération affichés par les assureurs pour leurs fonds euros en 2014 peinent à dépasser les 3 %, avec une performance moyenne entre 2,50 et 2,60 %, les épargnants ont en réalité gagné un peu plus qu'en 2015. En effet, pour mesurer le gain net, il faut également tenir compte de l'inflation.

Des rendements en baisse

Le contexte économique atone de ces dernières années, couplé à de nouvelles règles prudentielles appliquées par les assureurs, ont provoqué petit à petit l'errosion des taux de rendement des fonds en euros garantis, sur lesquels sont majoritairement investis les contrats d'assurance-vie des Français. La tendance devrait à priori se poursuivre, puisque les assureurs sont désormais contraints d'opter pour des investissements à très haute fiabilité, pour garantir le capital investi, mais qui n'offrent que peu de rendement.

La faible inflation booste le rendement net

Tenant compte de l'inflation faible des deux dernières années, si le taux facial de rémunération des fonds euros a fortement diminué, sa rémunération réelle s'est accrue. En effet, pour mesurer le gain réel de l'épargnant, il convient de soustraire à la performance financière du contrat, la variation du coût de la vie. Un taux facial élevé ne signifie pas nécessairement un gain important pour l'épargnant. Par exemple, our un rendement de 4 % et une inflation de 2,2 %, l'épargnant n'empoche que 1,8 %.

Finalement, les épargnants auront en moyenne gagné 0,1 % de plus qu'en 2013, et près de 1 % de plus qu'en 2012, compte tenu de la très faible inflation de 2014.

Pourquoi renouveller son vieux contrat ?

Compte tenu de l'errosion des rendements des contrats d'assurance-vie, les assureurs ont tendance à pénaliser les anciens contrats, fermés à la commercialisation, pour favoriser les rendements des nouveaux et attirer de nouveaux clients. Aussi, il peut exister un important manque à gagner sur des contrats ayant dix ans et plus, par rapport aux performances servies sur les contrats de dernière génération. Sur la seule différence de rémunération servie, l'épargnant pourra même considérer de ne pas attendre 8 ans de plus pour que les intérêts du nouveau contrat soient exonérés d'impôts, et pourra tout de même être gagnant.

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