RSI : les revendications des Pendus

Sur le poids et la gestion des charges sociales

Intraitables, les Pendus requièrent une baisse du montant des charges de 54 % à 30 % des rémunérations, pour donner de l'oxygène à l'entrepreneuriat, mais également une meilleure gestion de celles-ci.

Sur la manière d'appeler les charges sur les rémunérations des années N-1 et N-2, ils déplorent que cela puisse mettre beaucoup d'entreprises, dont le niveau d'activité fluctue d'une année sur l'autre, en grave difficulté. Ils requièrent donc des appels de charge au fur et à mesure au trimestre échu, comme pour les salariés finalement.

Également, ils en profitent pour demander le blocage de dossiers de recouvrement en cours, souvent non justifiés, que les URSSAF ou le RSI mènent et qui conduisent (trop) souvent à des dépôts de bilan alors qu'ils résultent d'erreurs de calculs de ces mêmes organismes.

Sur l'amélioration de la protection sociale

Les indépendants sont trop peu couverts par le RSI, le collectif revendique une prise en charge plus rapide des arrêts de travail: à partir de 3 jours, une meilleure prise en compte des prestations servies aux femmes enceintes, un meilleur mode de calcul et une indemnisation plancher pour les arrêts de travail. En fait, ils aimeraient que cela ressemble un peu plus au régime général des salariés. Sur les cas un peu plus désastreux, l'arrêt immédiat des appels de cotisations et une meilleure prise en charge en cas de maladie. Ils déplorent le scandale de ces indépendants en longue maladie, qui se voient asséner des rappels de cotisations RSI sur leurs rémunérations des années précédentes.

Lire la publication originale sur la page Facebook des Pendus.