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Abandon de la taxe à 75% : le gouvernement revoit sa position pour 2015

Publié : Le 9 octobre 2014, par Romain Catheline
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Validée par le Conseil constitutionnel le 29 décembre 2013, la mesure de taxation des plus hauts salaires a fait grand bruit en France et sur la scène internationale. Manuel Valls a annoncé cette semaine son abandon lors de son déplacement à Londres.

La politique néolibérale de Manuel Valls

Après son éloge de l'Entreprise aux universités d'été du Medef, Manuel Valls poursuit la reconquête des hommes clés pour le redressement de la France. En effet, lors de son déplacement à la City de Londres, le Premier Ministre a fait l'annonce de l'abandon de la taxation à 75% pour la tranche de rémunération dépassant le million d'euro. Ce dernier a reconnu devant une assemblée d'hommes d'affaires et de banquier que cette « cette taxe a fait grand bruit ici, et surtout notre décision de taxer les salaires très élevés. Mais beaucoup de gens oublient de dire, que c'était temporaire. Ça n'existera plus au 1er janvier 2015 ».

La stabilité fiscale de la France mise à mal

La taxation validée en décembre 2013 a suscité de nombreuses controverses ; certains estimant la nécessité des plus hauts revenus de contribuer aux efforts nécessaires pour la nation et de ne pas appliquer le matraquage fiscal sur la classe moyenne. D'autres ont défendu le besoin de concurrence fiscale de la France face à nos pays voisins européens. Mais le plus regrettable est finalement, l'image que cette mesure a su porter sur la scène internationale. Un coup de griffe a malgré tout était donné à la réussite professionnelle, engendrant une réduction significative des investissements étrangers et une fuite des cerveaux, préférant s'expatrier vers des contées plus clémente en terme d'imposition.

L'abandon de cette taxe provoquera t-elle l'effet inverse ? Pas si sur. Les investisseurs et par définition les créateurs d'emplois sur notre territoire, ont pu constater une certaine instabilité fiscale, de quoi être frileux à renouveler leurs affaires en France. Les patrons attendront donc les signes d'une politique fiscale stable pour consacrer leurs avoirs en directement de notre pays.

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