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Chômage : l'Unédic n'entrevoit pas d'embellie
Poursuite de la hausse du chômage
Les prévisions sont plus pessimistes que celles du mois de janvier. L'organisation table sur 100000 demandeurs d'emploi de plus sur l'année 2014, et 60000 pour 2015. C'est moins que l'année dernière, avec pas moins de 175000 nouveaux inscrits, mais cela reste une augmentation.
L'actuel ministre du travail, François Rebsamen, a déclaré poursuivre l'objectif de ramener le nombre de demandeurs d'emplois le plus près possible de la barre des trois millions, d'ici 2017. Un pari bien audacieux et probablement d'ores et déjà compliqué à tenir, puisqu'on dénombre à ce jour pas moins de 3,349 millions d'inscrits en métropole seulement.
Il faut libérer d'avantage les entreprises
Même à grands coups de pacte de responsabilité et d'armada anti-chômage, comme les emplois d'avenir, les plans de formation d'urgence, les emplois aidés, le contrat de génération, il semble que le combat soit trop inégal pour être remporté. Le seul moyen d'inverser la vapeur restant de tabler sur une croissance qui n'est pas encore au rendez-vous, il serait de bon ton de favoriser d'avantage les entreprises, pour qu'elles puissent créer la croissance suffisante pour que des emplois soient créés. On estime qu'il faudrait une croissance autour de 1 % pour stabiliser le chômage, et presque 2 % pour le réduire. Rendus fin mai, nous en sommes cette année à … 0. Multiplier les mesures en faveur de l'emploi, c'est bien, mais cela ressemble à s'y méprendre à un pansement sur une jambe de bois. Il faudrait d'avantage se pencher sur le problème de fond, et remettre en question notre modèle économique et social pour engager une meilleure dynamique.
La nouvelle convention Unédic réduit le déficit
Malgré cette hausse attendue, les finances devraient, elles, s'améliorer légèrement, sous l'effet des modifications apportées par la nouvelle convention Unédic, ratifiée tout récemment par les partenaires sociaux. Quand le déficit atteignait 3,8 milliards en 2013, il devrait être ramené à 3,7 en 2014 et 3,6 en 2015.
En contrepartie, les conditions d'accès à l'allocation de retour à l'emploi seront durcie pour certains, notamment pour les cadres supérieurs, et les intermittents du spectacle.
Gardons tout de même à l'esprit que l'on resterait malgré tout à 3,6 milliards de l'équilibre des comptes. Une paille !
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