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Retraites : le parlement vote une réforme peu courageuse

Publié : Le 18 décembre 2013, par Christophe de Petiville
Photo © linternaute.com
L'Assemblée nationale a définitivement adopté cet après midi du 18 décembre le projet de réforme des retraites. Le texte n'a pas rencontré d'engouement particulier, pour certains, il s'agit seulement d'une augmentation des cotisations. Alors que va changer cette réforme concrètement ? Durée de cotisation, hausse des cotisations assises sur les salaires, compte pénibilité tour d'horizon.

La création d'un compte pénibilité

C'est la grande nouveauté instaurée par cette réforme, qui va « marquer durablement notre pays » selon la ministre Marisol Touraine. Ce compe personnel, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2015 devrait permettre aux salariés exerçant une profession jugée pénible, soit de partir plus tôt en retraite, soi de se former et se reconvertir dans un autre secteur.

Les entreprises cotiseront 0,3 points de plus

Côté cotisations, elles augmenteront de 0,15 point dès 2014, puis de 0,05 point chaque année, pour atteindre +0,3 point en 2017. Une mesure pas franchement bien accueillie par le Medef, qui a d'ailleurs sommé hier le gouvernement d'engager immédiatement une baisse drastique des charges pesant sur le coût du travail.

Un allongement progressif de la durée de cotisation

À partir de la génération née en 1973, il faudra avoir cotisé 43 ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. Pour atteindre cet objectif, chaque génération à compter de la génération née en 1957 devra donc cotiser un peu plus longtemps, pour que l'objectif soit atteint à l'horizon 2035. Si certaines oppositions se sont manifestées sur ce point, Marisol Touraine estime que les Français ont compris que vivre plus longtemps signifiait également travailler un peu plus longtemps.

Les réactions de l'opposition

À droite, l'UMP et l'UDI ont reproché au texte de manquer de courage. Les premiers défendent un report de l'âge légal plus radical à 65 ans, et les seconds un remaniement plus global et plus en profondeur du système lui même.

Selon eux, cette « réformette » ne permettra pas de maintenir durablement l'équilibre et il faudra à nouveau y revenir, puisqu'on attend tout de même encore un déficit du régime général à 7 milliards d'euros en 2020 et 20 milliards tous régimes confondus, des sommes qui ne se trouveront pas sous le pied d'un cheval.

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