L’assurance-vie profite de la loi de Finances 2013 :

Délaissé depuis 2 ans, le placement préféré des français revient en tête des solutions d’épargne. La collecte nette de janvier 2013, qui s’établit par la différence des versements et des retraits, affiche un montant de 3,8 milliard d’euros ; il faut ainsi remonté à 2010-2011 pour observer ces mêmes résultats.

C’est pourtant dans le contexte concurrentiel de l’épargne que l’assurance-vie tire son épingle du jeu. Depuis début janvier, le plafond du livret A a pourtant été relevé de 25% le faisant grimper de 19 125€ à 22 950€, boostant également sa collecte.

Face à la politique du gouvernement, quelque peu féroce avec les solutions d’investissement ou d’épargne présentant une once de fiscalité avantageuse, l’assurance-vie se trouvait dans le collimateur de François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012. En effet, il était question d’appliquer l’alignement des contrats de moins de 8 ans sur le barème de l’impôt. Cependant, la loi de Finances 2013 n’a fait état d’aucun changement.

Aussi, Pierre Moscovici a emboité le pas à la critique en affirmant vouloir conserver le cadre fiscal “très avantageux” de l’assurance-vie intacte, et surtout à encourager une détention plus longue de l’épargne – qui nourrit, bien entendu, l’économie française – par une éventuelle révision des paliers.

Selon l’Expansion, Il est clair que face à “alourdissement de la fiscalité applicable à la grande majorité des produits de placements, l’assurance-vie a donc profité de la loi de Finances 2013 pour retrouver de la compétitivité”.