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Prévoyance : la marque du manque d'information

Publié : Le 7 février 2013, par Christophe de Petiville
Boursorama, Ipsos, CFP & Associés
80% des familles pensent être suffisamment protégées, c'est ce que révèle une récente étude Ipsos pour le compte d'Axa Direct Protection. La pensée commune est une couverture globale au travers de la mutuelle ou de la Sécurité Sociale. Bien à tort.
Ce que révèle l'étude

Une grande confusion et un manque de connaissance des garanties sont pour les experts de CFP & Associés la principale raison de cette réponse. En effet une mutuelle a pour vocation le remboursement du reste à charge de l'adhérent, là où il existe une différence entre la dépense de santé et le niveau de prise en charge de la Sécurité Sociale. Première erreur de perception de rôle donc.


Qu'est-ce que la prévoyance ?

La prévoyance est un grand ensemble de garanties dont découlent effectivement les garanties de mutuelle, mais le concept de prévoyance fait référence à une notion de risque beaucoup plus lourd.
La première vocation de ce type de solutions d'assurances est la garantie du versement d'un important capital aux héritiers de l'assuré, si il venait à disparaître, afin de venir combler l'absence de revenus qui en découlerait pour le foyer. À cela s'ajoute ensuite des garanties décès annexes, comme le versement au conjoint survivant d'une rente temporaire ou viagère, et le versement aux enfants à charge d'une rente dite "éducation", permettant d'assurer leur avenir malgré une perte brutale de revenus du foyer.
L'invalidité : un contrat de prévoyance vient maintenir les revenus professionnels de l'assuré en cas de mise en invalidité, et ce, jusqu'à la retraite sous forme d'une rente.
L'arrêt de travail : de plus courte durée, ce dernier peut tout de même durer jusqu'à trois ans avant de devenir une invalidité sur décision du médecin de la Sécurité Sociale, ainsi, le contrat de prévoyance viendra maintenir les revenus de l'assuré en lui versant une somme calculée sur le nombre de jours d'arrêt de travail : c'est l'indemnité journalière.


S'il est vrai que la Sécurité Sociale, par sa branche prévoyance, prévoit quelques garanties, elles sont loin de suffire à combler la perte de revenus occasionnée par un long arrêt de travail, une invalidité ou un décès. À titre d'exemple, aujourd'hui, un salarié en arrêt de travail est indemnisé sur la base de son salaire net plafonné à 3086 €, dont il ne touchera que 60%. Autre exemple, en cas de décès d'un chef de famille, ses héritiers touchent de la Sécurité sociale un capital fonction de son gain journalier, et compris entre 370 € et 9258 €, autant dire insuffisant.


Une information peu claire

Si 8 familles sur 10 déclarent chercher des informations pour souscrire à un contrat de prévoyance, seules 4 affirment que les explications obtenues sont suffisamment claires. C'est donc probablement la raison pour laquelle des amalgames sont très facilement créés entre mutuelle, Sécurité Sociale et prévoyance.


Comment s'orienter ?

Si sur le papier les cadres sont tous couverts par un contrat collectif de prévoyance souscrit par leur entreprise (obligation de la convention nationale des cadres de 1947), la majorité des familles ne sont que peu couvertes, et peuvent s'orienter vers un contrat de prévoyance familiale, ou d'un contrat de prévoyance professionnelle Madelin, si le travailleur est indépendant, profession libérale ou gérant majoritaire de société.

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